7 h 00 à 8 h 00 – Déjeuner avec Radio-Canada en direct
BLOC #1
8 h 30 à 10 h 30 – Activités en simultané – Ateliers mobiles et conférences
1- Atelier mobile : La mutation du territoire, l’exemple du Quai de croisière à La Baie
François Hains, urbaniste
En 2004, l’entreprise Abitibi-Consolidated de Port-Alfred annonce officiellement la fermeture de son usine. Afin de pallier le marasme économique, la Ville de Saguenay décide de propulser Saguenay sur le marché des Croisières internationales. Des installations temporaires sous tentes sont réalisées pour accueillir les premiers bateaux, mais on construit rapidement un quai puis un bâtiment d’accueil. La réponse de l’industrie touristique est excellente. Afin d’améliorer l’offre touristique, Saguenay procède à la transformation du centre-ville de l’arrondissement de la Baie pour en faire un village portuaire. Cet atelier mobile permettra de revoir les principales étapes de la démarche saguenéenne et de voir les résultats plus de 10 ans après son démarrage, ses succès et ses contraintes.
Architecte-paysagiste et urbaniste, François Hains possède une maîtrise de l’École nationale d’administration publique. Il occupait la présidence de la firme d’architecture de paysage et d’urbanisme Surba conseil alors qu’il œuvrait sur différents projets commerciaux, municipaux et communautaires dont la planification initiale du village de la Nation Cree Oujé-Bougoumou band. M. Hains possède également une grande expérience dans le domaine municipal où il a occupé plusieurs postes de direction et contribué à la redynamisation des centres-villes de Saguenay. On reconnaît dans les interventions récentes les nombreux projets de réaménagement urbain dont celui du centre-ville de l’arrondissement de la Baie ou encore de Chicoutimi M. Hains assume aujourd’hui la présidence de l’entreprise EXT conseil inc. firme spécialisée dans le développement urbain en architecture de paysage et urbanisme.
2- Conférence: Les villes moyennes et périphériques à l’épreuve des tendances démographiques
Martin Simard, urbaniste, Ph. D, professeur, UQAC
Saguenay compte environ 160 000 habitants. Selon cette catégorisation de Statistique Canada, il s’agirait de la 5e zone urbaine en importance au Québec. Malgré son poids démographique non négligeable, Saguenay, et son voisinage immédiat, forment une ville moyenne plutôt modeste si on la compare à la majorité des RMR canadiennes. À I’instar de régions métropolitaines telles que Thunder Bay ou Saint-John, Saguenay est localisée en périphérie des grands corridors urbains alors que sa population stagne ou décline au gré des recensements. Ce phénomène serait associé à son économie peu diversifiée ainsi qu’à sa difficulté à attirer des immigrants.
Martin Simard est professeur-titulaire au département des sciences humaines et sociales de l’UQAC. Il a obtenu une maîtrise en urbanisme de l’Université McGill et un doctorat en géographie de l’Université Laval. En poste depuis 2002, M. Simard est spécialisé en géographie urbaine et régionale ainsi qu’en aménagement et développement territorial. Ses projets de recherche portent sur les villes petites et moyennes en milieu périphérique ou nordique de même que sur les formes urbaines et le développement durable. Le professeur Simard est membre de diverses associations, notamment l’Ordre des urbanistes du Québec et le Centre de recherche sur le développement territorial.
3- Conférence: Comment réorienter son économie suite à une perte majeure d’emplois et d’industries
François St-Onge, directeur du Service des communications et des services aux citoyens, Ville de Shawinigan
Dans les années 50, Shawinigan était une des villes les plus prospères au Canada. Les gens venaient de partout pour travailler chez-nous! Le salaire ouvrier moyen était le plus élevé au Canada. Nos usines livraient plus de 100 produits industriels dans 60 pays sur 5 continents! À lui seul, le complexe électrochimique donnait de l’emploi à près de 2 000 travailleurs.
Mais en 1963, la nationalisation de l’électricité a signifié la perte de notre avantage concurrentiel et le déclin de nos industries. Les dernières grandes entreprises à fermer leurs portes chez-nous ont été la papetière Belgo-PFR en 2008, l’aluminerie de Rio Tinto Alcan en 2013 et la papetière Laurentide-PFR en 2014. Ces trois fermetures d’usines, en 7 ans, représentent près de 1 500 pertes d’emplois très bien rémunérés.
Aucune ville au Canada n’a connu une aussi importante désintégration de son tissu économique.
On s’est retroussé les manches. Avec la mise en place d’un comité de diversification économique, on s’est donné quatre cibles précises de diversification basées sur les forces économiques de notre territoire. Puis, on a créé notre Communauté entrepreneuriale pour embarquer notre population dans un changement de mentalité.
La Ville de Shawinigan a aussi investi près de 15 millions de dollars pour convertir une vieille filature de coton désaffectée pour en faire, en 2012, le Centre d’entrepreneuriat Alphonse-Desjardins et, en 2014, le Digihub. On a créé un écosystème pour accompagner nos jeunes entrepreneurs.
On retrouve aujourd’hui au Centre d’entrepreneuriat et au Digihub, pas moins de 54 entreprises et 13 organismes qui créent 248 emplois.
Après des études au baccalauréat en communications et sciences politiques à l’Université d’Ottawa, François St-Onge a mené une carrière de 24 ans en journalisme. Natif de Shawinigan, il a principalement œuvré dans les médias écrits et électroniques de la Mauricie. C’est en janvier 2008 qu’il joint l’équipe de la Ville de Shawinigan à titre de directeur des communications. Ses fonctions l’amènent, notamment, à s’impliquer auprès de la Commission de toponymie où il dirige, de 2013 à 2016, l’harmonisation des noms de rue, une opération qui exige la modification de près de 700 odonymes à la suite des fusions municipales de 2002. Depuis 2017, monsieur St-Onge a été nommé à la présidence de la Communauté entrepreneuriale de Shawinigan.
BLOC #2
9 h 30 à 10 h 30 – Activités en simultané
1- Conférence : L’identité territoriale au cœur d’une stratégie de résilience face aux phénomènes de dévitalisation
Karl Dorais-Kinkaid, urbaniste, l’Enclume
La notion de résilience sera étudiée face au phénomène plus lent et pernicieux de la dévitalisation des communautés. Il s’agira de comprendre comment les communautés peuvent développer des stratégies de résilience basées sur une approche de mise en valeur de leur identité territoriale, notamment via la mise on place de projets collectifs articulés autour de modèles alternatifs d’économie sociale. La conférence vise à promouvoir l’importance de se porter collectivement propriétaire des traces matérielles de notre identité et de s’engager dans la mise en valeur de celle-ci et de porter un regard sur le patrimoine bâti comme un actif immobilier et stratégique au cœur d’une démarche de dynamisation ou de mobilisation des communautés. Les notions de robustesse, de résilience, d’anti-fragilité et de design stratégique seront abordées via la présentation de projets concrets issus de différentes régions du Québec.
Après un passage en sociologie et en histoire, Karl Dorais Kinkaid décide de se tourner vers l’urbanisme. Depuis, avec ses collègues et membres de la coopérative l’Enclume qu’il a cofondée en 2011, il accompagne principalement des municipalités, des MRC et des organismes publics dans divers projets de planification et d’aménagement du territoire. Au cours de sa carrière, il a développé une expertise dans la réalisation de projets d’aménagement et de planification territoriale basés sur la valorisation des identités locales et régionales.
2- Conférence: L’urbanisme : Clé de la résilience du commerce
Glenn Castanheira, Responsable du développement économique et commercial, Cabinet de la mairesse, Ville de Montréal
Les artères commerciales, les centres-villes et les cœurs de villages sont bien plus que de simples lieux de consommation. Ce sont des lieux de rencontre et de socialisation qui définissent l’identité d’un lieu ainsi qu’un élément de premier plan dans l’écosystème économique des villes. Alors que le commerce vit une révolution numérique, plusieurs cherchent la « nouvelle » solution miracle pour sauver le commerce brique et mortier. Or la clé du succès n’a rien de nouveau. Elle se trouve là où elle a toujours été; dans l’urbanisme.
Expert des centres-villes et des artères commerciales, le parcours de Glenn Castanheira dans les milieux public et privé lui a permis d’acquérir et de maîtriser des pratiques exemplaires de partout dans le monde en matière de développement commercial urbain. Il a été directeur général de la Société de développement du boulevard Saint-Laurent jusqu’en 2015 où il a agi comme architecte de la relance de cette artère mythique devenue un carrefour commercial de premier plan à Montréal nommé au palmarès « 9 Greatest Streets In The World » de Project for Public Places.
10 h 30 à 11 h – Pause
BLOC #3
11 h 00 à midi – Activités en simultané
1- Conférence: La prise en compte des risques dans l’aménagement du territoire : moyen incontournable de prévention des sinistres
Amélie Genois et Amélie Morissette-Desjardins, ministère de la Sécurité publique
Devant l’augmentation constante des risques et des sinistres et dans un contexte où les interventions d’urgence se multiplient, les mesures de prévention prises en amont des catastrophes sont à privilégier. L’aménagement du territoire étant reconnu comme I’une des plus efficaces. Comme l’ont démontré les inondations survenues au printemps 2017, les questions relatives à l’aménagement du territoire sont au centre de la gestion des risques en sécurité civile. Alors que les changements climatiques sont susceptibles d’exacerber les risques existants, les décisions relatives à l’aménagement du territoire permettent de prévenir la création de nouveaux risques et d’éviter l’accroissement de ceux existants, en agissant à la fois sur le niveau de vulnérabilité des éléments exposés et, dans certains cas, sur l’importance de l’aléa. La Politique Québécoise de sécurité civile 2014-2024, qui vise le développement d’une société plus résiliente aux catastrophes, vient affirmer le rôle clé de l’aménagement du territoire dans la démarche de gestion des risques au Québec. De plus en plus, l’urbaniste sera appelé à jouer un rôle de premier plan en matière de gestion des risques (planification hors des zones de contraintes, conservation des milieux humides, conception adaptée des bâtiments, etc.)
Amélie Genois, urbaniste, coordonnatrice et conseillère experte en aménagement du territoire, Direction générale de la sécurité civile et de la sécurité incendie, Ministère de la Sécurité publique.
Titulaire d’un baccalauréat en études urbaines de l’Université Concordia et d’une maîtrise en urbanisme de l’Université de Montréal, Mme Genois est membre de l’Ordre des urbanistes du Québec. Après avoir travaillé au niveau municipal, elle a joint le gouvernement du Québec en 1999. À l’emploi du ministère de la Sécurité publique depuis 2001, elle se consacre à l’élaboration d’orientations gouvernementales en aménagement du territoire visant à tenir compte des aléas naturels et anthropiques. Chargée de cours depuis 2014, elle enseigne à la maîtrise en aménagement du territoire et développement régional de l’Université Laval.
Amélie Morissette-Desjardins, conseillère en aménagement du territoire, Direction générale de la sécurité civile et de la sécurité incendie, ministère de la Sécurité publique.
Titulaire d’un baccalauréat en géographie et d’une maîtrise en aménagement du territoire et développement régional de l’Université Laval, Mme Morissette-Desjardins est urbaniste-stagiaire de l’Ordre des urbanistes du Québec. À l’emploi du ministère de la Sécurité publique, elle se consacre principalement à l’élaboration d’outils normatifs en aménagement du territoire visant le contrôle de l’utilisation du sol dans les zones de contraintes potentiellement exposées à l’érosion côtière et aux mouvements de terrain le long de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.
2- Table ronde: La Stratégie nationale sur le logement
Marie-Claude Cantin, urbaniste, Spécialiste, Mobilisation des connaissances, SCHL
Étienne Pinel, Spécialiste, Mobilisation des connaissances, SCHL
Présentation suivie d’une période de discussion sur la Stratégie nationale sur le logement
La toute première Stratégie sur le logement est un plan de 40 milliards de dollars sur une période de 10 ans. Par l’entremise de la Stratégie, le gouvernement fédéral réunit les secteurs public, privé et sans but lucratif pour renouveler son engagement dans le domaine du logement abordable. Il mise sur des fonds, des subventions et des prêts pour créer des collectivités stables et abordables où il fait bon vivre. La présentation consistera en un survol de la Stratégie et de quelques-unes des initiatives lancées au cours de 2018, suivie d’une période de discussion avec les participants.
Membre de l’OUQ et de l’Institut canadien des urbanistes, Marie-Claude Cantin joint la SCHL en 2008 où elle a travaillé comme conseillère, Logement des Premières Nations, comme analyste principale aux Activités fédérales-provinciales et comme consultante, Logement abordable. Récemment, elle se joint au secteur de Politiques et Recherche de la SCHL comme spécialiste, Mobilisation des connaissances. Cette équipe travaille entre autres sur les nouvelles initiatives de la Stratégie nationale sur le logement en matière de recherche et innovation.
Étienne Pinel est spécialiste dans l’équipe de mobilisation des connaissances s’est joint à la SCHL en 2009. Il communique la recherche et l’information prioritaires en matière de logement et s’intéresse particulièrement à la réalisation de logements abordables, accessibles et durables. Il a aussi œuvré au sein de l’équipe de l’analyse de marché et du logement social. Il est titulaire d’un baccalauréat en études urbaines de l’Université Concordia, d’une maîtrise en analyse spatiale de l’Université Ryerson et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en économie immobilière de l’Université de la Colombie-Britannique. Avant d’entrer au service de la SCHL, M. Pinel a travaillé dans les domaines de l’urbanisme et du développement immobilier.
Midi à 13 h 30 – Dîner
13 h 30 à 15 h 00 – Grande conférence
À propos de la résilience des économies urbaines: leçons de quatre villes québécoises
Mario Polèse, Professeur émérite / Professor Emeritus – INRS
Mario Polèse, professeur émérite à l’INRS, Centre Urbanisation Culture Société à Montréal, est l’auteur de nombreux ouvrages portant sur l’économie des villes. Parmi les plus récents, notons : Économie urbaine et régionale (4ième édition. Economica, Paris); The Wealth and Poverty of Regions-Why Cities Matter (U. of Chicago Press); Connecting Cities with Macroeconomic Concerns (Banque Mondiale); La périphérie face à l’économie du savoir (INRS, Montréal). Mario Polèse agit régulièrement comme conseiller auprès des instances municipales, québécoises et fédérales en matière de développement économique local. Il a occupé des postes de recherche et d’enseignement en France, Suisse, Espagne et en Amérique latine.
BLOC #4
15 h 30 à 16 h 15 – Activités en simultané
1- Conférence: Le crédit communautaire et la création de microentreprises au SLSJ
Suzanne Tremblay, professeure, UQAC
2- Conférence: Adaptation aux changements climatiques : De la science à l’action pour le territoire et ses composantes
Nathalie Bleau, Coordonnatrice du programme Environnement bâti, Ouranos
Alors que les moyennes climatiques changent et que certains phénomènes météorologiques extrêmes augmentent, les conséquences de ces changements mettent en évidence la vulnérabilité du territoire québécois. Le grand défi des urbanistes est alors d’assurer une vision intégratrice de l’aménagement du territoire permettant une cohérence dans les solutions apportées pour répondre aux divers enjeux. L’objectif ? Une adaptation planifiée des villes québécoises en évitant la maladaptation. La présentation propose un aperçu de ce chantier interdisciplinaire/intersectoriel innovant et facilitant, qui repose sur la collaboration de plusieurs disciplines et de plusieurs niveaux hiérarchiques. Il sera question de science des changements climatiques, d’impacts de ces changements sur le territoire, et d’exemples de solutions pouvant être mises en place.
Coordonnatrice du programme Environnement bâti à Ouranos ET co-pilote du partenariat Ville de Montréal-Ouranos, Nathalie Bleau est aménagiste et chercheure formée à l’Université de Montréal. Elle a d’abord oeuvré dans les institutions académiques et le secteur parapublic. Arrivée en 2007 à Ouranos, elle fait partie du groupe “Vulnérabilités, Impacts et Adaptation”. Elle s’est spécialisée dans les questions relatives aux enjeux liés à l’environnement bâti dans un contexte de changements climatiques. Du fait, la gouvernance, l’aménagement du territoire, les infrastructures et les bâtiments font partie de ses thèmes d’intérêt.
BLOC #5
16 h 15 à 17 h 00 – Activités en simultané
1- Conférence: Le commerce électronique n’aura pas la peau des artères commerciales !
Pierre Duhamel, Directeur-général de la Fondation de l’entrepreneurship, co-auteur du livre Le code Québec.
Les artères commerciales sont des organismes vivants qui se nourrissent d’histoire, d’économie, de démographie, de sociologie et (évidemment !) d’une portion d’urbanisme. Elles sont dotées d’une forte capacité d’adaptation et demeurent les lieux de tous les échanges, de toutes les tendances et de toutes les créativités. Voilà pourquoi le commerce électronique n’aura pas leur peau.
Directeur général de la Fondation de l’entrepreneurship, Pierre Duhamel est également journaliste, éditeur et auteur prolifique. En plus de commenter l’actualité économique pendant 10 ans, sur son blogue et dans le magazine L’actualité, il apparaît sur les ondes du canal Argent, alors qu’il animera par la suite, un blogue et publiera une série d’articles pour le groupe GESCA. Entre 1990 et 2010, M. Duhamel est rédacteur en chef et/ou l’éditeur de plusieurs publications spécialisées en affaires et commerce. Auteur du livre L’avenir du Québec – Les entrepreneurs à la rescousse, publié en 2012 aux Éditions La Presse, il participe également, en 2013, à l’ouvrage collectif de François Cardinal, Rêver Montréal : 101 idées pour relancer la métropole. Avec Jean-Marc Léger et Jacques Nantel, il est l’un des trois auteurs du «Code Québec», publié en 2016 aux Éditions de L’Homme.
2- Conférence: Protection et réhabilitation du littoral au sud de Percé; le défi de l’adaptation côtière conjugué à la mise en valeur paysagère et patrimoniale
Lisa-Marie Gagnon, urbaniste
Depuis plusieurs années, la Ville de Percé travaillait à trouver une solution durable pour protéger son littoral contre les tempêtes et l’érosion côtière, lesquelles s’accentuent en raison des changements climatiques. L’ampleur des dégâts subis par les infrastructures municipales à la suite de tempêtes historiques de 2016, a confirmé l’urgence d’agir et la nécessité d’une intervention majeure avant la saison des tempêtes suivante. Avec I ‘appui des gouvernements, la Ville de Percé a piloté le Projet de protection et de réhabilitation du littoral de l’anse du Sud de Percé, évalué à plus de 20 millions. La première phase du projet a consisté à réaliser d’importants travaux de protection en bord de mer. Une recharge de plage sur une distance de 9oo mètres a été effectuée afin de protéger les infrastructures côtières. La deuxième phase prévoyait la construction d’aménagements récréotouristiques d’envergure. À partir de juin 2018, les citoyens et les visiteurs pourront ainsi se réapproprier le littoral. Les côtes de Percé se transforment et redeviennent plus naturelles, résilientes et intégrées à leur environnement naturel, social et patrimonial. Cet accomplissement est le fruit d’un leadership unique qui fait de Percé une des premières villes québécoises à adapter ses côtes aux transformations du climat.
À l’emploi de la Ville de Percé depuis 10 ans, Mme Gagnon est urbaniste et chargée de projet du Projet de protection et de réhabilitation du littoral de l’anse du Sud de Percé. Elle a récemment eu l’occasion de faire des interventions au congrès INFRA 2017 du CERIU ainsi que lors d’un webinaire organisé par le Comité de concertation sur les changements climatiques du Plan d’action Saint-Laurent (PASL).
AUTRE ACTIVITÉ:
Événement organisé par la Relève en urbanisme section Saguenay-Lac-Saint-Jean.
L’activité est ouverte au public, mais les urbanistes sont bienvenus à y participer : Jeudi 15 h 30 dans le quartier Sainte-Thérèse Arvida.
Piloté par le comité de la Relève en urbanisme: section Saguenay-Lac-Saint-Jean, le projet Visualise ta ruelle est une activité alternative et complémentaire à la programmation du Congrès de l’ordre des urbanistes du Québec. Déployée durant les deux premiers jours du congrès, une petite place publique éphémère prendra vie au cœur d’une des trois ruelles du quartier Sainte-Thérèse à Arvida. Sous la forme d’un kiosque d’urbanisme participatif, l’objectif principal de ce projet vise à utiliser l’impulsion qu’apportera le Congrès pour tester des approches novatrices dans le domaine de l’urbanisme participatif à Saguenay. Tout au long de l’installation, citoyens et congressistes seront invités à visiter le kiosque et participer aux différents volets de la consultation. Pour clôturer la place publique, une activité de synthèse avec les membres du comité, les congressistes et les citoyens intéressés par la démarche aura lieu le jeudi 20 septembre à 15 h 30 dans le quartier Sainte-Thérèse à Arvida (lieu précis à déterminer).
17 h 30 – Départ à La Pulperie de Chicoutimi
18 h 00 à 19 h 00 – Cocktail à La Pulperie de Chicoutimi
19 h 00 à 21 h 00 – Gala Excellence et soirée festive
Cette soirée rend hommage à l’excellence de l’urbanisme au Québec. Ce sera l’occasion de nommer de nouveaux membres émérites et de souligner les accomplissements de leur carrière et leur contribution à l’avancement de la profession. Parallèlement, les étudiants de chaque programme reconnu se verront remettre le prix du Mérite étudiant de l’Ordre pour l’excellence de leur travail académique ainsi que leur contribution générale au programme d’urbanisme. Le prix Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) sera remis à l’urbaniste bénévole s’étant le plus distingué au courant de l’année. Finalement, l’Ordre honorera un(e) élu(e) québécois(e) s’étant distingué(e) par sa vision, son leadership et ses réalisations en urbanisme et en aménagement du territoire par la remise du prix Jean-Paul-L’Allier. Le souper vous sera servi dans un bâtiment historique, une ancienne usine de pulperie de papier, reconvertie en centre communautaire qui fait la fierté de la région. Vous serez charmés par le site et ses alentours. L’OUQ et le comité organisateur du congrès 2018 vous promettent une soirée inoubliable.
21 h 30 – Activité de la Relève en urbanisme – à préciser